Lorsqu’on se prépare un combat (boxe thaï, kick-boxing,free-fight)  il y a plein d’éléments qui entrent en ligne de compte :

  • L’explosivité
  • Le mental
  • La stratégie
  • La technique

Tous ces éléments sont essentiels et demandent d’être entrainés afin que le jour de la compétition ces 4 éléments soient au top.

L’EXPLOSIVITÉ

L’explosivité est la première filière à laquelle on pense en combat. On peut définir l’explosivité comme l’adition de la puissance et de la vitesse d’un coup. La puissance s’entraine surtout au paos. Mais on peut aussi faire des exercices spécifiques de BFAS (Musculation avec le poids de corps spécifiques aux sports de combats).

Cependant pour vraiment focaliser son entrainement il est préférable de travailler sur les chaines musculaires, et donc de travailler les muscles dans les mêmes mouvements que ceux qu’on fait en combat.

Pour la vitesse, je préconiserai un travail sur piste d’athlétisme basé essentiellement sur de l’intervall training,sprint,fractionné,plyométrie etc…Puis d’effectué un transfert immédiat en salle.

Une bonne planification du travail de puissance et de vitesse procurera un excellente explosivité.

LE MENTAL

Si on ne croit pas dès le début qu’on va gagner le combat, il y a déjà 70% de chance que vous n’arriviez pas. La relaxation est très importante en combat, surtout lorsqu’on est dans une situation difficile. Beaucoup de choses se passent dans la tête du bodyfighter et il ne faut pas se laisser guider par ses émotions.

Une dimension qui est aussi un peu différente des autres sports c’est le fait que prendre des coups (ou des chocs) fait ressurgir des instincts primaires qu’il faut contenir. Un combat de boxe est tout l’inverse d’une bagarre de rue !!!

LA STRATÉGIE

Une voie de compétition ça se prépare. On ne se lance pas comme ça dans sa voie sans avoir réfléchi à la manière de l’aborder. Une compétition comporte plusieurs étapes entre le moment où la journée commence et le moment où vous vous lancez sur le ring. Le temps d’échauffement, le temps d’attente dans la salle d’isolement, tout ça ça se prépare et ne se fait pas n’importe comment. Il faut aussi gérer sa fatigue pour arriver le jour de la compétition en bonne forme et dans une bonne période de son cycle de travail musculaire.

LA TECHNIQUE

Au delà de la puissance, si un bodyfighter n’a aucune technique il ne parviendra pas à combattre des adversaires de force égale. En effet, la technique est l’arme principale du combattant pour se déplacer dans le ring ou la cage. Elle doit aussi être au centre de l’entrainement. Cette technique vient aussi avec l’expérience.

Souvent on s’étonne de voir un jeune boxeur très fort perdre son niveau très vite (2-3 semaines sans entrainements) alors qu’un vieux boxeur, à priori moins fort, parviendra à garder un gros niveau plus longtemps (2-3 mois sans entrainement) car il a beaucoup de technique et peut se passer de la puissance pour gérer le combat.

Ruddy RENAUD-Janvier 2011